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La peur, cette passagère qu’il faut garder sous contrôle

Quand tu penses à la peur, tu la vois souvent comme un mur infranchissable, une force qui te retient. Et si ce n’était qu’une voix qui cherche à se faire entendre ? Une voix que tu peux écouter… sans la laisser dicter ta route. Prête à changer de perspective ?

Alors, on parle de peur aujourd’hui. Cette vieille copine reloue qui s’incruste dans ta vie sans prévenir. T’as remarqué comme elle est la première à venir casser le délire dans les moments clés?


Genre quand tu veux te lancer dans un projet de ouf ou parler à quelqu’un qui te plaît (coucou la sueur froide). Ya l'élan en premier, puis y a elle... une petite voix, un coup de chaud, un ventre qui se plie : tu la connais par coeur. Elle arrive vite fait à saboter ta fougue.


Mais, spoil alert : la peur, elle n’est pas là pour gâcher ta vie.


Elle veut juste te filer des infos. Alors, et si on apprenait à l’écouter sans lui filer les clés de la voiture ?

La peur : ton détecteur de fumée interne

Tu vois la peur comme un ennemi ? Et si tu te trompais ? malgré tout l'inconfort qu'elle te procure.

Imagine la comme un détecteur de fumée un peu trop sensible : elle sonne parfois pour un rien, mais c’est pas toujours un mauvais signal.


Petit cours express (promis, pas chiant) : À la base, la peur est là pour te protéger. Tu sais, “danger = survie”. Merci le cerveau préhistorique qui te met en mode fuite/evitement (le système nerveux tout ça tout ça).

Mais le hic, c’est qu’aujourd’hui, elle flippe pour des trucs du genre : “Et si je me plante ?” ou “Qu’est-ce qu’ils vont penser de moi ?” , alors que clairement ta vie n'en dépend pas. Ce que ton cerveau perçoit comme un danger n'est pas liée à ta survie, même si t'es en PLS.

Spoiler : personne n’a le temps de te juger autant que toi-même.

Pourquoi combattre la peur, c’est comme lutter contre le vent

On a souvent envie de zapper la peur.

Surprise (mal emballée) : plus tu la combats, plus elle devient... coriace. Dis à ton cerveau de ne pas penser à un gâteau au chocolat quand t’es au régime… 🍪 POP ! Bon courage.


La vraie solution ? Lui parler. Oui, oui. La peur, c’est comme un coloc relou : si tu ne lui dis pas ce qui te dérange, elle prend toute la place, tu te sens envahie et le malaise grandit.

Essaye de lui poser des questions du genre :

  • Ok, qu’est-ce que tu veux me dire là ?
  • C’est un vrai danger ou juste une projection chelou de mon cerveau ?

Faire de la peur une copilote, pas une conductrice

Bon, la peur a ses bons côtés. C'es plus sympa d'avoir un copilote pour avancer. Te passer à boire parce que t'as les mains prises, discuter pour éviter de t'endormir, gérer les enfants en furie à l'arrière. Si tu transposes ça à la peur dans ta vie... tu sais que c'est pas qu'une tâche.

Mais soyons clairs : elle n’a pas le permis. Donc, elle peut rester assise à côté, mais toi, tu tiens le volant. Elle touche pas à la playlist que t'as choisi. Et encore moins au GPS que t'as programmé. La capitaine à bord : c'est TOI !

Comment on fait ça dans la vraie vie ?

  • Ralentir : Prends le temps d’identifier ce que tu ressens. C’est flippant ? OK. Mais pourquoi ?
  • Découper en mini-steps : Par exemple, au lieu de te dire “Je dois tout réussir d’un coup”, commence par une petite action (oui, juste une).
  • Te rappeler tes wins : Regarde en arrière. T’as déjà surmonté des trucs bien plus hardcore que ça, non ?

La peur, un signal pour tes rêves ?

Et si, en vrai, la peur voulait juste te dire que t’es sur le point de faire un truc important ?

Un truc inspirant, qui vient souvent d'un élan de ton coeur.

Le mental, il aime pas bien ça quand le coeur - et à mon sens : l'âme - s'exprime (because les condtionnements, les croyances et toute la forteresse sur laquelle il s'est consolidé en toi).


Parce que soyons honnêtes : les choses qui comptent vraiment font toujours un peu flipper.

C'est peut être même ce qui évalue leur importance dans ta vie.

Un exemple ?

  • Parler en public.
  • Changer de boulot.
  • Lancer ton projet secret que t’as en tête depuis 3 ans.
  • Fabriquer un mini toi.
  • Se marier avec ton âme soeur.
  • Claquer une somme folle pour une formation incroyable.

T'en as sans doute des tas en tête !

Chaque fois que la peur se pointe, demande-toi : Et si c’était juste un signe que je suis en train de grandir ? Que je suis sur ma voie ? 😏

Alors, on fait quoi avec cette reloue ?

Récap vite fait :

  • La peur, c’est ton radar interne (même s’il bugge parfois).
  • Tu ne la combats pas, tu lui parles.
  • Elle peut rester dans la voiture, mais pas question qu’elle touche au volant.

Action du jour :

Demande-toi : “Quelle peur essaie de me ralentir en ce moment ?”

Écris-la. Parle-lui.

Et surtout, avance. Même à petits pas, c’est OK.

Et maintenant ?

On est d’accord, la peur, c’est pas la meilleure copine du monde. Mais avec un peu de recul, elle peut devenir une alliée de choc.

J'ai envie de te quitter sur cette reflexion pour apprivoiser cette relation de façon moins toxique : Quelle peur t’empêche d’avancer en ce moment, et qu’est-ce que tu peux faire pour la remettre à sa place ?