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J'assume (enfin) mon titre : je suis coach

Il y a quelques semaines, j’ai fait un saut dans l’inconnu : quitter mon CDI pour me consacrer à mon activité. Ce n'était pas une lubie soudaine, mais le résultat de plus de quatre années de formations, d’explorations et d’expérimentations.


En 2021, j’ai passé un week-end par mois en formation. Tu la sens, l’année personnelle 4 et son besoin de structurer ?J’avais une quantité d’outils à disposition, un vrai désir d’aider… mais je me heurtais à un mur : comment définir ce que je fais ?

Ce qui me retenait ? La peur de l’amalgame

Je n’arrivais pas à poser de mots sur mon activité.

Pas par manque de clarté, mais par peur de l’amalgame.


Sur Instagram, tout le monde se déclare coach après trois jours de formation. Pr égo sans doute, je ne voulais pas être assimilée à ça. J’ai toujours eu à cœur une approche sérieuse et engagée, et je refusais d’apposer une étiquette qui me semblait galvaudée.


Et pourtant, je coachais déjà. Dans mes accompagnements, dans mes échanges, dans ma façon de guider les autres vers plus de clarté. Je voyais les résultats, je sentais l’impact… mais je refusais encore d’assumer pleinement cette posture.


Alors j’ai cherché, douté, envisagé de repartir en formation… et puis j’ai compris que ce n’était pas de ça dont j’avais besoin. Un RNCP pour me sentir légitime ? Ronpiche 🥱, c'était trop scolaire pour moi...


Ce qui comptait pour moi, ce n’était pas une certification mais une expérience réelle, un cadre dans lequel je pouvais vivre ce que je voulais transmettre.

La clé : incarner avant de transmettre

J’ai donc choisi une formation qui me parlait vraiment.

Sept mois d’expérimentation, où j’ai ressenti, testé et intégré ce que j’enseigne aujourd’hui.


Et ça change tout. Quand on a vécu la transformation en profondeur de l’intérieur, on sait qu’on peut accompagner.


Parce qu’au final, être coach, ce n’est pas collectionner des outils, mais savoir les incarner.

Ce n’est pas apprendre un protocole en cinq étapes, mais ressentir ce qui est juste pour la personne en face de nous.

C’est une posture, de l'écoute, une présence, une capacité à laisser de l’espace à l’autre pour qu’il trouve ses propres réponses.

  • J’ai réalisé que ma légitimité ne venait pas d’un diplôme, mais de ma capacité à incarner ce que je transmets.


  • J’ai compris que coacher, ce n’est pas pousser les gens à la performance, mais leur permettre de mieux comprendre leur propre fonctionnement.


  • J’ai accepté que je pouvais être utile, à ma manière, sans avoir besoin de prouver quoi que ce soit.

Aujourd’hui, je l’assume pleinement : je suis coach

Avec ma méthode, ma vision, mon style.

Une approche qui allie gestion émotionnelle et introspection profonde, en utilisant des outils variés :

  • La numérologie et le Human Design, pour approfondir la connaissance de soi et révéler les dynamiques internes.


  • Le Chi Nei Tsang et autres techniques énérgétiques, pour comprendre et harmoniser le fonctionnement de l’énergie.


  • Les Fleurs de Bach et le tarot, pour affiner l’écoute active et poser les bonnes questions, en laissant émerger ce qui a besoin d’être exprimé.


  • L’observation du non-verbal et la synergologie, une discipline que j’explore avec passion pour mieux décoder les signaux inconscients et affiner ma posture d’accompagnement.

Tout cela, je le faisais déjà. Mais aujourd’hui, j’ai appris à m’en servir de façon délibérée, en intégrant chaque outil à mon approche d’accompagnement

Je ne suis pas là pour vous donner des réponses toutes faites. Je suis là pour créer un espace où vous pouvez explorer les vôtres.

Être coach, c’est bien plus qu’un titre

On a tendance à croire qu’un coach, c’est quelqu’un qui motive, qui pousse à l’action, qui insuffle une dynamique.


Mais en réalité, c’est bien plus subtil que ça.

Accompagner, c’est permettre à quelqu’un de se rencontrer vraiment.


Ce n’est pas dire à une personne quoi faire, mais lui poser les bonnes questions.

Ce n’est pas projeter une méthode universelle, mais s’adapter à son rythme et à ses besoins.


Ce n’est pas imposer un objectif de réussite, mais l’aider à trouver ce qui fait sens pour elle.


Parce qu’en vrai, on ne devient pas coach, on réalise qu’on l’a toujours été. Et la seule vraie bascule, c’est quand on accepte de l’assumer pleinement.


Alors oui, aujourd’hui, je l’affirme : je suis coach.

Pas une coach de motivation à coups de mantras forcés.

Pas une coach qui vous promet des résultats en trois séances chrono.


Mais une coach qui vous aide à vous comprendre, à vous écouter, à vous ajuster.


Et tu sais quoi ? Je suis piquée. 🦋

Alors je continue, pour explorer encore plus loin, pour ressortir le meilleur de moi, et pour faire grandir ce beau métier. Celui d'aider les humains à se comprendre pour se libérer et évoluer.

Et toi ? As-tu déjà eu du mal à assumer une posture pro qui était pourtant une évidence?